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Retrouvez le 1er projet de l'association: PROJET KOSOVO.

 

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    So What is This About?Projet Kosovo

     


    Presentation du projet
     

    TRJAET

     

    Le pari était d'organiser une tournée d'une dizaine de dates pour cinq groupes (Fizcus, Duberman, Joke, Les Skalopes et les Bouches Confesses) dans les Balkans. On traverserait la France, l'Italie, la Slovénie, la Bosnie, la Croatie, le Monténégro et on clôturerait le tout par un festival au Kosovo. Pas facile, on est réaliste, mais on en veut et ce n'est pas les montagnes d'obstacles à franchir qui nous auraient arrêtés. On l'a rêvé, on l'a fait, et qu'a-t-on a obtenu ?



    Une réalité qui dépasse le rêve : une expérience unique, magique, trois semaines de rencontres plus intenses les unes que les autres, un trip qui restera gravé dans les esprits tant le partage, la simplicité des échanges et leur sincérité sont allés au-delà de toutes frontières, géographiques, mais surtout culturelles.
    Mélangez une bande de 48 inconnus, musiciens, techniciens, mécaniciens, chauffeur et organisateurs, tous en herbe, dans un bus des années 70, escortés d'un camion orange rempli de matos et d'une express jaune qui sillonnent les montagnes balkaniques à 50km/h de moyenne. Secouez bien le tout, vous obtiendrez une entente surprenante tant elle a été naturelle et spontanée, un bouillon de bonne humeur, une énergie capable de déplacer ces  fameuses montagnes. Ajoutez un accueil des plus chaleureux dans chaque lieu visité et ça devient la recette du projet parfait !
    On vous rassure, on en a eu des problèmes, soucis techniques, tensions, fatigue, mais tout ça on l'oublie pour ne garder que l'essentiel : Quel bonheur de voir un môme, d'où qu'il vienne, monter sur scène, prendre un micro et chanter à nos côtés. Quelle satisfaction de voir apparaître un sourire sur le visage de ce public curieux et néophyte très vite suivi d'une oscillation rythmée de la tête qui souvent se terminait par une danse libératrice.
    On ne ressort pas indemne d'un tel périple, vivement la deuxième édition


    Dates                     haut de page


    2-3-4  août : Marseille - L'intermédiaire / le Lounge

    1 aout : Les bouches confesses + Joke (Lounge)

    2 aout :Duberman + Fizcus (Intermédiaire ) / Les Skalopes (Lounge)

    3 août :Joke + Les Skalopes + Les bouches confesses (Intermédiaire)/ Duberman + fizcus (Lounge)

    6 août : Osnago - Spazio Opéra (italie)

    7 août: Castelfranco - Buenaventura (italie)

    8 août: Venise (italie)

    9 août: Ljubljana - Metelkova Mesto / Gromka klub (slovénie)

    10 août: Brezice - Mladinski Center (slovénie)

    12 août: Banja Luka - Ntv klub (Bosnie-Herzégovine)

    13 août: Mostar - Okc Abrasevic ( Bosnie-Herzégovine)

    14 août: Dubrovnik - Klub Orlando (Croatie)

    16-17-18 août : Peja - Kosovo



    Le Pej'Alternative Festival # 1

    Le 16 août : Les bouches confesses

    Le 17 août : Duberman + Les Sklaopes + Macchiatto Band

    Le 18 août : Joke + Fizcus + Antination





    Bilan                     haut de page

    BUSLe projet Kosovo s’est déroulé entre le 1er et le 23 août 2005…départ France, destination Kosovo.
    Le départ est prévu le lundi 1er août… Le rendez vous a été donné à 10 heures afin que nous puissions partir en fin de matinée. Chargement et premier bâchage de la galerie du bus. Nous partons finalement sur les coups de 12h. Le premier soir est une soirée « rencontre » puisque nous faisons une halte près de Lyon, cela permet à tout le monde de faire connaissance.
    Le lendemain, départ pour Marseille, première ville étape. Une escale de trois jours dans cette grande ville. Premiers concerts. Tous les groupes jouent deux fois en trois soirs, dans deux lieux du centre ville, l’Intermédiaire et le Lounge. Le logement se fait chez les habitants de la métropole qui nous accueillent gracieusement suite à une annonce parue dans le journal CQFD. Malgré quelques imprévus, la tournée commence tout de même sur de bonnes bases : les groupes s’entendent bien, le monde et l’ambiance sont présents au concert, les organisateurs et gérants de salles sont particulièrement satisfait de nos prestations.
     
    Au jour le jour
    • Vendredi 5 : Départ pour l’Italie par une grosse chaleur, direction Osnago, près de Milan. Neuf heures de route, le bus roule bien mais attire le contrôle des policiers. Nico et l’association Al’Tronde nous accueille très chaleureusement et met à notre disposition une usine comme terrain de camping. Le concert d’Osnago, est la première démonstration de  la bonne cohérence dans l’organisation du matériel entre les différents référents technique. Malheureusement, peu de monde pour ce concert : Nico nous explique que c’est le premier week-end des vacances et qu’il ne se passe que très peu de choses dans cette banlieue de Milan…

    • Dimanche 7 : route vers Castelfranco à 220 kilomètres d’Osnago. Le voyage se déroule bien jusqu’à la fissure d’une durite d’injection du camion : remorquage et retard sur le planning… Mauro et toute l’équipe du centre culturel autogéré Buenaventura nous accueille avec beaucoup d’attention et d’affection. Malgré les ennuis techniques et la pluie, le concert a bien eu lieu et l’ambiance est chaleureuse jusqu’au bout de la nuit.

    • Lundi 8 : journée off et halte à Venise pour que la fanfare puisse y jouer et que d’autres puissent visiter cette ville si célèbre. La gestion des horaires est complexe, la coordination entre les trois véhicules difficile ce qui donne lieu ce soir là à une première grande discussion sur l’organisation de la tournée avec tous les participants.
      Mardi 9 : voyage jusqu’à Ljubljana, capitale slovène, et concert le soir. La fanfare joue comme à son habitude dans la ville afin d’annoncer l’événement. La soirée est un véritable succès, le public est ravit et Sabina, l’organisatrice n’a jamais vendu autant de billet  d’entrée au Gromka Klub.

    • Mercredi 10 : Voyage et concert à Brezice. C’est la deuxième fois que deux concerts s’enchaînent en deux jours. Après une soirée comme celle de Ljubljana, la fatigue est palpable, l’activité principale est la sieste…le concert se déroule tout de même dans de bonnes conditions. Les organisateurs n’en reviennent pas, il y a énormément de monde pour assister au concert dans ce petit village slovène lors cette période estivales. De plus, le public de Brezice réputé pour être timide s’est vite pris au jeu et a dansé toute la soirée.

    • Jeudi 11 : Voyage sous la pluie et sortie de l’Union Européenne. Passage de deux frontières jusqu’en Bosnie-Herzégovine. On vérifie la fiabilité du carnet ATA. Le voyage est éprouvant jusqu’à Banja Luka mais Aki a tout préparé pour une soirée de détente, dans une maison associative dans les collines autour de la ville. Le lendemain, le concert se prépare en plein air malgré le temps incertain. Aki nous fait courir dans tout les sens, entre les médias et autres obligations techniques. On y découvre le charme des plateaux TV Bosniaque. Coté météo, la chance est de notre côté ce qui nous donne le droit de jouer pour les  300 personnes présentes. Malheureusement, la police n’est pas du même avis et somme d’arrêter le concert à 23h.

    • Samedi 13 : Voyage difficile jusqu’à Mostar, le temps est toujours incertain et Dragan ne nous voit arriver qu’à 17h au lieu de 14h. Le groupe est fatigué et les horaires très serrés sont durs à respecter. Le concert se déroule bien, non sans difficultés techniques. La cinquantaine de personnes sur place, l’accueil de Dragan et la présence d’enfants de Mostar venus chanter sur scène avec Duberman permet de passer une excellente soirée.

    • Dimanche 14 : Le voyage jusqu’à Dubrovnik n’étant pas long, le groupe a le temps de profiter de cette citadelle très célèbre ou de la plage. Ce troisième concert en trois jours est le dernier de la tournée avant le Kosovo. Le club Orlando vit une de ses plus belles soirées depuis trois ans selon Marco, l’organisateur. Les groupes se font plaisir et le public aussi. La salle est bondée !

    • Lundi 15 : Voyage jusqu’au Monténégro. La météo est toujours aussi capricieuse et le bus s’arrête près de Bérane pour la nuit. Par chance, le groupe rencontre une dame qui invite tout le monde à dormir dans un ancien restaurant.

    • Mardi 16 : Arrivée au Kosovo, la pluie bat son plein. La mairie de Peja et la KFOR nous préviennent que le festival se fera en extérieur. Nous ne pouvons pas effectuer de concert ce premier soir. Néanmoins, pour nous organisateurs, la satisfaction est au rendez vous puisque l’incertitude était grande avant notre arrivée. L’intervention de Franco de la KFOR a été déterminante pour la tenue de ce festival.

    • Mercredi 17 : Nous logeons dans la salle des jeunes de la ville de Peja. Le regroupement à 50 dans ce petit local, néanmoins providentiel car il nous évite le camping, redonne une ambiance chaleureuse au groupe. Au petit matin, la scène se monte avec la participation des musiciens et du personnel de la mairie ; les gestes remplacent les paroles. Nous sommes obligés de couvrir la scène avec les moyens du bord (bâches et bout de bois) afin de prévenir d’une éventuelle pluie. Le concert se prépare et de nombreuses personnes viennent nous voir tout au long de la journée pour s’enquérir de ce qu’il se passe. Nous sommes situé en plein centre ville et la curiosité se fait ressentir. Deux groupes kosovars viennent participer en ce premier soir… Une première soirée qui se déroule très bien, plus de 500 personnes sont interloqués, quelques unes dansent mais les remerciements prononcés nous font comprendre que ni notre démarche, ni notre musique ne sont  déplacées ou choquantes.

    • Jeudi 18 : Beaucoup de discussions entre les musiciens français et kosovars. Le temps est toujours aussi instable. La visite et la découverte de la vie au Kosovo sont émouvantes. La deuxième soirée sera emplie d’émotions, les concerts sont très forts, et le groupe prend conscience que la fin du projet approche. Une soirée mémorable : « on l’a fait !! »

    • Vendredi 19 : Le voyage de retour s’entame et le temps s’emballe. Le départ fut difficile et l’ambiance est bien morne dans le bus. On sent que c’est la fin, et les conditions de voyages sont très difficile : le temps, l’état des routes, le mode de conduite du Monténégro et la fatigue donne un mauvais mélange.

    • Samedi 20 : Jérémy, le propriétaire du bus nous attend à Trieste pour relayer Julien, notre seul et unique chauffeur de bus durant ces vingt premiers jours. La voiture ramène Jérémy jusqu’à Split où le groupe nous attend après une journée de voyage en bus. Les pauses se font rares et la fatigue se fait sentir.

    • Dimanche 21 et Lundi 22 : Voyage quasiment non stop. L’arrivée a lieu à Saclay et l’aventure se termine… après trois semaines intenses.

    Il est difficile de faire un compte rendu descriptif totalement objectif de ce projet sans y mettre d’appréciation personnelle. Ce projet est avant tout un projet de cœur et d’échanges et une grande expérience humaine.